L'ORANGE MECANIQUE


L'Orange mécanique restera sûrement l'un des roman les plus marquants de ce temps, parce qu'il est notre époque, tout comme le film tiré de cet ouvrage, classé parmi les chefs-d'oeuvre des cinémathèques.

Alex, le héros de l'histoire est le parfait produit d'une civilisation où la violence est devenue une habitude. Civilisation d'aveugles titubant et distribuant ou recevant les coups dans une nuit absolue. Les adolescents comme Alex (il n'a pas quinze ans) ont été élevés dans cette violence. Leurs bandes terrorisent la métropole et se terrorisent entre elles.

Mais le jour où Alex, qui est un pur à sa façon, est lâché par ses "drougs" (ses copains) et arrêté par les "milichiens" de la "rosse" (la police), c'est pour être jeté dans une autre violence, celle des prisons. On lui inflige un traitement appelé le "traitement Ludovico", qui supprime la liberté qu'a tout individu de choisir entre le bien et le mal. Une méthode nouvelle de "récupération" sociale et de rédemption. En d'autres termes, il s'agit du viol de la conscience par le biais de techniques scientifiques, par le conditionnement, et à des fins de propagande politique...

L'Orange mécanique, ce serait le livre du désespoir de notre temps, s'il n'éclatait d'humour à chaque page, au point d'en être profondément salubre.

A relire, à revoir mais surtout si ce n'est pas déjà fait à lire et à voir !