Le Fléau


Il a suffi que l'ordinateur d'un laboratoire ultra-secret de l'armée américaine fasse une erreur d'une nanoseconde pour que la chaîne de la mort se mette en marche. Le Fléau, inexorablement, se répand sur l'Amérique et, de New York à Los Angeles, tranforme un bel été en cauchemar. Avec un taux de contamination de 99,4 %.

Dans ce monde d'apocalypse émerge alors une poignée de survivants hallucinés, immunisés pour on ne sait quelle raison : Larry Underwood, Harold Lauder, Frannie Goldsmith, Nick Andros et d'autres encore. Ils ne se connaissent pas, mais chacun veut rejoindre celle que, dans leurs rêves, ils appellent Mère Abigaël : une vieille Noire de cent huit ans dont dépend leur salut commun.

Mais ils savent aussi que sur cette terre dévastée rôde l'Homme sans visage, l'Homme Noir aux étranges pouvoirs, Randall Flagg. L'incarnation des fantasmes les plus diaboliques, destinée à régner sur ce monde nouveau.

C'est la fin des temps, et le dernier combat entre le Bien et le Mal peut commencer.

En dehors d'un combat entre le Bien et le Mal, "Le Fléau est le récit d'une catastrophe à l'échelle mondiale. Il ne s'agit pas d'apocalypse nucléaire cette fois. Mais d'une simple grippe qui tout comme le virus du sida change à chaque fois que l'organisme se met en position de défense jusqu'à l'épuiser complètement.

Note de l'auteur

Bien entendu, Le Fléau est une oeuvre de fiction. Mais elle se déroule en grande partie dans des lieux réels, Ogunquit, dans le Maine ; Las Vegas, dans le Nevada ; Boulder, au Colorado. J'ai cependant pris quelques libertés avec la réalité. J'espère que les lecteurs qui habitent dans ces localités ne prendront pas ombrage de ma "monstrueuse impertinence", pour reprendre l'expression de Dorothy Sayers qui n'a jamais craint d'user de ces artifices.

D'autres lieux, comme Arnette au Texas et Shoyo dans l'Arkansas, sont des inventions pures et simples.

Je voudrais remercier tout particulièrement Russel Dorr et le Dr Richard Herman du Centre de médecine familiale de Bridgton qui ont répondu aux questions que je leur posais sur la grippe, et en particulier sur ses mutations à intervalles d'environ deux ans. Mes sincères remerciements à Susan Artz Manning, de Castine, qui a relu le manuscrit original.

Je me dois d'ajouter que ce livre n'aurait pas vu le jour sans Bill Thompson et Betty Prashker. Qu'ils soient remerciés.

S.K.