Quinze ans d'amour - Jacques BREL (1988) Il eut beau dire "Tais-toi donc, grand Jacques", beaucoup aurait souhaité l'entendre encore et encore. Car quand on a tant d'amour et de talent à offrir en partage, on ne peut qu'être aimé en retour, c'est le secret... Sur scène c'était avec ses tripes qu'il chantait. Le grand Jacques n'aurait su se trémousser sur quelques musiques endiablées. Chez lui c'était ses paroles qui donnait le rythme, qui le faisait suer (La valse à mille temps), qui le faisait pleurer (ne me quitte pas), qui le faisait rire (les bourgeois). |
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Il n'a pas eu le temps de fuir une dernière fois la pendule d'argent qui ronronne au salon, comme les vieux dont il parlait si bien. Mais peut-être a-t-il pensé qu'il aurait bien aimé encore une fois traîner ses os jusqu'au soleil, jusqu'à l'été, jusqu'au printemps... Néanmoins, ses chansons sont une référence. Ses paroles sont éternelles. Combien d'artistes français et anglais ont repris "Amsterdam", "Ces gens là" ou ne me quitte pas ? C'est ça le succès. Il disait que le talent ne pouvait certainement pas être attribué à un don quelconque mais qu'il s'agissait simplement de passion et du fait d'aller jusqu'au bout de sa passion. D'oser en quelque sorte... Et peu importe d'ailleurs, car heureusement, il a osé. |
L'album "Quinze ans d'amour" réunit ses plus grands succès :
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Extraits Midi : "Amsterdam"
"Ne me quitte pas" |
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